Rédiger pour le web

Le format d’écriture

Les articles sur internet peuvent avoir des formats différents. Un écran (jusqu’à la ligne de flottaison) permet de lire environ 1 500 signes (espaces compris), ce qui représente donc le format idéal de l’article. Voici les différents types de formats :
  • La brève (500 signes) : l’information tient en un seul paragraphe avec un titre, c’est une actualité ou une information non développée.
  • L’article court (1 500 signes) : article concis, avec un titre et un chapeau
  • Le dossier : le dossier est formé d’un ensemble d’articles connectés à un article central, il est introduit par une brève ou un chapeau.
Brèves, articles et dossiers sont accompagnés de titres, voire de chapeaux :
  • Le titre (60 signes, 4 à 8 mots) : le titre doit être court et informatif, de préférence attractif tout en évitant le second degré qui ne permet pas de savoir de quoi l’article parle. Si l’article est repris (par flux RSS, partage sur les réseaux sociaux…), c’est le titre qui sera diffusé : il doit donc pouvoir vivre indépendamment.
  • Le chapeau (200 à 300 signes) : il introduit et donne envie de lire l’article ; il répond aux questions : Qui ? Quand ? Où ? Quoi ? Pourquoi ? Comment ? Les chapeaux pouvant également être repris par des flux RSS ou sur les réseaux sociaux, ils doivent pouvoir vivre séparément.

Vocabulaire, mise en forme et formulations

Le vocabulaire sur internet doit être clair et accessible à tous. Il vaut mieux éviter le jargon et, si des mots, concepts ou expressions difficiles doivent être utilisés malgré tout, il faut toujours les expliciter. On parlera plutôt, par exemple, d’ « annonce de l’Evangile » que d’ « évangélisation » si on s’adresse au grand public.
De même, il ne faut pas utiliser d’acronymes sans les avoir expliqués une première fois : « la Conférence des Evêques de France (CEF) ».

Pour un texte dynamique et attractif, on essaie également de privilégier la voix active plutôt que la voix passive. Il faut être vigilant sur l’orthographe, et ne pas abuser des majuscules et éviter les italiques et notes de bas de page.

Quelques points d’attention spécifiques à nos médias :

  • Toujours citer en entier la référence des livres de la Bible.
  • Eviter les termes faisant référence à un vocabulaire d’initiés
  • Préférer parler d’annonce de l’Evangile plutôt que d’évangélisation (pour le grand public)

Rédiger pour sa cible

En rédigeant pour internet, il faut toujours garder en tête le public auquel on s’adresse. On ne s’adresse pas de la même façon à un public de spécialistes (par exemple : le site www.catechese.catholique.fr, dédié aux acteurs de la catéchèse et du catéchuménat) qu’au grand public (par exemple : le portail eglise.catholique.fr) ou à une cible définie selon une caractéristique (par exemple : le blog http://blog.jeunes-cathos.fr, dédié au public jeune).Si le public spécialiste peut maîtriser un certain jargon (qu’il est toujours bon d’expliciter), il faut garder un vocabulaire clair pour le grand public et un langage jeune pour les jeunes. Attention, cependant, à ne pas tomber dans l’excès inverse : écrire pour les jeunes ne signifie pas nécessairement adopter le tutoiement et des codes de vocabulaire oraux qui pourraient être assimilés à du « jeunisme ».

Quels sont les formats d’articles pertinents pour internet et comment rédiger au mieux en fonction de son public ?