Quelques chiffres

Créé en 2004, Facebook compte aujourd’hui
– un milliard d’utilisateurs actifs dans le monde (en août 2010, il comptait 100 millions d’utilisateurs)
– plus d’un tiers des Français, dont 83% des 15-24 ans.

Facebook : le « couteau suisse du web 2.0 »

La force de Facebook est de rassembler de nombreuses fonctionnalités et usages du Web : portail d’informations, carnet d’adresses, agenda, partage de photos, de vidéos, réseautage, messagerie privée, tchat, géolocalisation… En perpétuelle évolution, il s’adapte toujours davantage aux nouveaux usages.
Son succès doit beaucoup au prisme du Web 2.0 : l’internaute acteur de son propre rôle produit du contenu personnalisé auxquels ses « amis » réagissent en direct. Sur Facebook, chacun est émetteur, transmetteur et récepteur…
Utilisé tour à tour pour un usage personnel, comme outil marketing ou de travail, il met en relation, favorise l’interactivité et permet une importante visibilité.

Le réseau social offre de formidables potentialités à condition de bien en comprendre la spécificité, tout en étant pleinement conscient de ses limites et de ses risques.
Depuis 2008, l’Eglise catholique y est largement présente : la page « Eglise catholique en France » a été ouverte en 2008 à l’occasion de la visite du pape et 50% des diocèses ont une page ou un profil. Facebook est un nouveau forum et l’Eglise y a pleinement sa place.

• Facebook, une caisse de résonance incontournable
Complémentaire d’un site Internet, Facebook permet de démultiplier l’écho d’une information.
Pour le site www.eglisecatholique.fr, Facebook est devenu en 2011 la 2ème source de trafic derrière les moteurs de recherche (42 000 visites en 2011, 83% de croissance).
65% des entrées du site news.va (portail d’informations du Vatican créé en juin 2011) se font via Facebook. Un événement publié sur Facebook peut ainsi avoir plus d’impact qu’une affiche et permet de toucher un public qui n’aurait pas eu connaissance de l’événement autrement.

• Facebook comme lieu d’évangélisation
L’effet réseau et la « viralisation » permettent de toucher un public de tous les horizons, notamment les jeunes ne fréquentant pas l’Eglise ou les personnes en recherche. Selon l’enquête menée par le SNEJSE , 63% des jeunes de 16 à 25 ans déclarent témoigner de leur foi ou à évangéliser par Internet, principalement en partageant ou relayant des contenus.

• Facebook, pour animer une communauté
La notion de communauté est familière et intrinsèque à l’Eglise catholique à travers les communautés diocésaines, paroissiales, religieuses, les mouvements de jeunes… Facebook offre la possibilité à ces communautés de tisser, renforcer des liens avec leurs membres. Et ces liens, pas seulement virtuels, peuvent prolonger ou permettre des rencontres réelles. Pour les internautes, c’est l’occasion de marquer leur intérêt ou leur appartenance à un lieu d’Eglise, de rester en contact et de devenir eux-mêmes relais.

• Facebook, l’interactivité comme grand point fort
Les réseaux sociaux sont avant tout des espaces de dialogue et non de simples « canaux » de diffusion de l’information. Une page Facebook peut s’inscrire en complément d’un site Internet en permettant ainsi à l’internaute de réagir, de commenter, de dialoguer.

• Risques d’usurpation d’identité
En l’absence de pages existantes, des internautes prennent l’initiative (la plupart du temps sans mauvaises intentions) de créer des pages ou des profils pour des institutions ou même des évêques. Si l’on souhaite garder une maitrise de sa communication et de son identité numérique, il est donc fortement recommandé d’être présent sur les différents réseaux sociaux.

• Animer une page ou un profil Facebook demande du temps
Il est nécessaire de définir ce qui sera publié sur la page (liens, vidéos…), d’organiser cette présence. Une modération des commentaires doit être prévue (il est possible de supprimer les commentaires et de « bannir » les internautes indélicats). Il est aussi précieux de s’appuyer sur ceux qui ont ces compétences : les jeunes. C’est l’opportunité d’une collaboration fructueuse et confiante avec eux, pour relever les défis d’une présence pastorale pertinente.

• Sur Facebook nous pouvons créer un profil, une page ou un groupe. Comment choisir ?
Pour une institution, il est préférable de créer une page ou un groupe, plutôt qu’un profil (qui est plus adapté pour une personne individuelle). Les deux, page et/ou groupe, sont possibles :
Une page permet de communiquer largement et constitue un espace public.
Le groupe réunit des personnes qui ont une activité commune. Il offre un espace pour communiquer.

• Le monde des réseaux sociaux est en évolution (révolution) permanente.
Il est donc essentiel de rester en veille et de tirer partie des expériences des autres. Dans l’Eglise, ce type d’échanges d’expériences se développe, à travers notamment des journées organisées par les services de la pastorale des jeunes, communication internet de la Conférence des évêques de France et la création d’un groupe sur Facebook des administrateurs de pages d’Eglise.