Facebook, l’Eglise et les jeunes

Logo Facebook

Depuis quelques années, les réseaux sociaux transforment le visage d’internet. Et même si les adultes tendent à investir de plus en plus ces espaces, ce sont les jeunes qui sont les premiers touchés par ces mutations. En France, Facebook emporte tous les suffrages : la majorité des 13-24 ans y ont un compte.

Pour beaucoup, les réseaux sociaux sont devenus la première source d’information quotidienne. Avec sa simplicité de diffusion de contenus, Facebook est un excellent vecteur de circulation de l’information et un lieu où la parole peut être moins institutionnelle.
Dans ce contexte, l’Eglise saisit l’occasion pour rejoindre les jeunes et beaucoup de pastorales des jeunes s’y installent également.

L’opportunité pour une pastorale des jeunes

Facebook, c’est plus de 600 millions d’utilisateurs, dont 20 millions en France avec 76% des 13-24 ans. Être présent sur Facebook nécessite du temps pour l’animation, mais il y a de nombreux avantages.
Pour une pastorale des jeunes, Facebook peut être un complément des sites institutionnels où la parole peut être plus libre et où les internautes peuvent réagir et participer. C’est aussi, pour ces sites et pour les événements de la pastorale, une caisse de résonnance ; une information transmise sur Facebook peut être reprise et diffusée par ceux qui l’ont reçue à leurs amis. Une communauté virtuelle peut se créer autour de la pastorale et avoir un effet d’émulation, notamment pour faire venir des jeunes à des événements.

Etat des lieux

Une étude effectuée début 2011 recense 36 pages de pastorale des jeunes sur Facebook, parmi lesquelles 1 profil, 18 pages et 17 groupes (dont 6 groupes privés) ; la plupart renvoient vers des sites internet dédiés. En moyenne, ces pages ont 94 membres (ou « amis » ou « fans ») et publient un message tous les 4 à 5 jours. La pastorale des jeunes de Grenoble (Isère Anybody) a par exemple une page Facebook dynamique.

Comment communiquer sur Facebook pour une pastorale des jeunes ?

Pour une pastorale des jeunes, la communication la plus pertinente passe plutôt par une page publique : la page permet de diffuser des informations directement sur le mur d’actualité des membres ; l’accès public ou privé est à déterminer selon la confidentialité des informations mises sur la page.
Concernant la mise à jour, il est important qu’il y ait une certaine régularité pour créer une communauté virtuelle, avec des publications à intervalles réguliers plutôt que regroupées. Surtout, il faut éviter de lancer une page si on n’a pas prévu de mises à jour.
Les premiers contenus à mettre sur la page Facebook peuvent être tout simplement des contenus d’un site lié. Cette pratique permet la circulation de l’information. Ces contenus peuvent s’accompagner de contenus additionnels provenant d’autres sites : articles, vidéos… Les contenus qui intéressent le plus les jeunes sont les contenus multimédia (vidéo, musique), les contenus légers et humoristiques et surtout les retours et témoignages d’événements.
Enfin, il faut utiliser tout ce qui permet d’enrichir le simple texte : publier des liens, des vidéos, inviter les membres à des événements…