Nouveau site, chaîne YouTube et réseaux sociaux pour le diocèse de Bourges
Le projet de refonte de site internet s’est inscrit au cœur d’une stratégie de communication renouvelée, initiée par Mgr Maillard et déléguée au conseil épiscopal. Patrice Lemaréchal, économe diocésain, et François Chasseriau répondent à nos questions à ce sujet.
Combien de personnes ont été impliquées dans ce projet ?
Le projet a été mené par le conseil épiscopal, sur la demande de l’évêque. Moi-même, économe du diocèse et l’abbé Maritaud avons réfléchi à la stratégie de communication du diocèse durant deux ans. Les responsables des services diocésains, ainsi que des personnes extérieures nous ont rejoints pour réfléchir aux objectifs de ce nouveau site.
Chaque service a été responsable de la rédaction des pages les concernant.
François Chasseriau, nouveau responsable de communication arrivé en octobre 2014, a rejoint cette équipe projet. Il a été responsable de la coordination, de la relecture et de l’élaboration du site.
Quelles en ont été les différentes étapes ?
Nous avons commencé par réfléchir au public du site de notre diocèse. Nous avons ensuite observé ce qui se faisait ailleurs, en termes d’ergonomie, de message délivré sur le site. Ensuite, nous avons voulu définir le message que nous souhaitions diffuser. Nous voulons présenter un diocèse au service de chacun et qui souhaite annoncer une Bonne Nouvelle s’adressant à tous.
A partir de ce message nous avons élaboré la colonne vertébrale du site. Les contenus éditoriaux ont commencé à être rédigés.
Quel est l’outil utilisé (CMS…) ? Pourquoi ce choix ?
Le choix retenu a été celui de l’outil proposé par Bayard Services. Cette solution nous offrait une structure technique stable et un service de maintenance.
Bayard Services propose une structure technique qui peut être modifiée selon la charte graphique du diocèse ou l’ergonomie retenue. Il y a quelques contraintes, mais beaucoup de possibilités et de libertés.
Quelle est la qualité du service retenu ?
Le coût de la refonte du site s’est élevé à 6000 euros. Une personne est à notre disposition en cas de problèmes techniques.
Le projet du nouveau site a été accompagné d’une présence renouvelée sur les réseaux sociaux. Quel en était l’objectif ?
J’ai repris l’animation des réseaux sociaux parce que l’objectif premier lors de mon arrivée était de rajeunir l’image du diocèse et de lui donner un nouveau souffle. La présence du diocèse sur les réseaux sociaux était limitée, puisque seul un groupe Facebook était entretenu. Aujourd’hui, la présence en ligne est indispensable et les réseaux sociaux en font partie.
Twitter et Google+ avaient été laissés de côté. Leur utilisation est complémentaire de celle de Facebook. Leur philosophie étant différente, l’usage de ces trois réseaux nous permet de toucher un public plus large qui ne va pas forcément visiter le site internet du diocèse.
Après la reprise de l’activité sur les réseaux sociaux, sur les trois premiers mois, nous avons observé une forte augmentation de leur fréquentation, sur les sujets d’actualité du diocèse. Depuis deux mois, les abonnements aux flux continuent, de manière moins intensive, mais l’intérêt est toujours bien visible.
Vous avez également choisi de proposer une vidéo par mois sur votre chaine YouTube. Quels bénéfices en attendez-vous ?
Ces vidéos ont été également réalisées afin dans une optique catéchétique et de nouvelle évangélisation, des sujets divers et variés en rapport avec la foi chrétienne. Par exemple, les services de catéchèse intéressés par ces contenus pourront les reprendre.
Nous avons mis en place ces vidéos afin d’être présents sur YouTube. Elles nous permettent de montrer un visage différent du diocèse et de l’Église, et de gagner en notoriété sur les réseaux sociaux.
Nous allons proposer des vidéos sur les temps liturgiques, mais également sur l’actualité de l’Église. Le premier thème a été la Chandeleur, le deuxième a été le synode.
Quels outils avez-vous choisi pour réaliser ce projet ?
Nous avons choisi une solution qui est assez simple, mais propre et qui reste professionnelle. J’ai quelques connaissances en vidéos, j’avais déjà fait quelques montages. J’ai choisi le logiciel Adobe Première. Le diocèse a du investir dans un nouveau micro, ainsi que dans un appareil photo (un Reflex numérique).
Quel investissement humain représente un tel projet ?
Des amis étaient intéressés par cette idée, et contribuent en jouant dans les vidéos proposées. Nous nous réunissons une soirée par mois, pour réfléchir au sujet, et tournons durant toute une après-midi. Je consacre ensuite une journée au montage de la vidéo.
– Chaîne YouTube du diocèse de Bourges
– Compte Twitter du diocèse de Bourges
– Page Facebook du diocèse de Bourges
– Compte Google + du diocèse de Bourges