Témoignages sur la 12ème rencontre des tisserands

« Une nouvelle dynamique »

J’étais venue il y a six ans et dans mon souvenir, les interventions étaient plus techniques que cette année. J’ai beaucoup apprécié d’avoir une vue sociologique, une vue globale sur l’Eglise et internet, qui nous permet de prendre de la hauteur par rapport à notre travail. J’ai également remarqué en cinq ans un net changement de public, avec maintenant beaucoup de jeunes. On sent une nouvelle dynamique.
Je repars avec beaucoup d’énergie, beaucoup de projets. J’avais des intuitions sur ma présentation du site mais il faut que je la retravaille, que je l’épure un peu, je vais l’étudier en fonction de tout ce que j’ai reçu ici. Mais surtout, on va tous, je crois, mettre vraiment le paquet sur les réseaux sociaux! Les personnes avec lesquelles je travaille y sont pour certaines réticentes. Toute ma mission à mon retour est donc de « briefer » tout le monde pour qu’on comprenne enfin que l’Eglise y a sa place ! Qu’il faut faire le maximum pour être lisible.
Je pense à ces jeunes de Technologiae qui sont pleinement dedans et qui nous amènent sur des nouveaux terrains. C’est un peu ce que j’attends quand je viens ici : qu’on m’éveille à des aspects dont je n’aurais pas idée seule.

« Je repars avec des arguments »

C’est la première fois que je viens au week-end des Tisserands. Je suis ravie d’avoir rencontré des personnes qui font le même type de travail que moi, avec des problématiques similaires et avec qui j’ai pu partager.
J’ai trouvé les interventions de très grande qualité : la conférence de Nathalie Becquart a donné une perspective globale sur le web 2.0 vraiment intéressante, qui m’a ouvert un horizon et m’a permis d’avoir maintenant de bons arguments pour motiver les gens avec qui je travaille à aller sur internet. Les ateliers pratiques m’ont donné des pistes très concrètes à proposer. J’ai pu poser les questions que j’avais. Je suis pleinement satisfaite !

« S’échanger nos compétences »

Pour nous, ce week-end est une vraie respiration car il permet de sortir de notre cadre diocésain et de nous confronter à d’autres réalités. Nos échanges permettent d’envisager d’autres solutions, auxquelles on n’aurait pas forcément pensé et éventuellement de mettre en place des échanges de compétences pour l’année. Concrètement, nous venons de nous rencontrer, Christian et moi, lors du week-end et nous envisageons des échanges de bonnes pratiques entre nos deux diocèses. Christian pourrait venir pour une formation webmaster pour la personne qui gère le site et moi intervenir sur le plan plus rédactionnel pour l’accompagnement du bulletin diocésain et peut-être éventuellement des journaux paroissiaux. Personne ne rassemble toutes les compétences. Un week-end comme celui-ci permet de faire circuler nos compétences et ainsi, ensemble, de favoriser notre mission.

« Tisser des liens »

Pour moi, le week end des Tisserands, c’est montrer qu’on a un but commun et qu’on a une existence sur la Toile, et que l’on n’y est pas seul : d’autres font comme nous. Comment s’adresser au public le plus large possible, et notamment ceux qui sont en quête spirituelle ou en questionnement et non pas seulement aux catholiques qui ont déjà les feuilles paroissiales pour des infos plus institutionnelles ? Notre mission est vraiment d’évangéliser. Il faut aller de l’avant dans la société actuelle.
C’est un tissage tous ensemble. On est là pour s’entraider et tisser des liens n’est-ce pas ! C’est pourquoi avec Geneviève, nous avons créé de façon informelle un petit atelier sur Twitter. Les tisserands, c’est également cela !

« Prendre de la hauteur »

C’est la quatrième fois que je viens, j’en suis toujours heureux et ré-oxygéné. Ca fait toujours du bien de prendre de la hauteur et de la profondeur. Pour moi c’est vraiment l’utilité des tisserands : voir un peu ce qui se fait, ce qui se dit, ce qui se pense et de voir aussi le travail des spécialistes, l’aspect technique. Ca permet de se remettre en cause fondamentalement pour notre gestion de site, la proposition qu’on peut faire sur internet.
Je repars avec une envie de refondre mon site, la façon de le rendre accessible sur mobile, sur smartphones et puis aussi une envie de favoriser la création d’un groupe de réflexion sur mon site lectiodivina.
Ce que j’apprécie c’est le brassage entre des responsables de communication, des responsables techniques, des gens qui ont le souci de la communication, de la collaboration. C’est vraiment un brassage de différentes sortes d’identité et qui se mettent toutes au service d’un même programme : l’annonce de l’Evangile sur internet.

« Ecouter les attentes de chacun »

C’est la troisième année que je viens aux rencontres des tisserands. C’était un week-end extrêmement riche. C’est vraiment important de se rencontrer, d’échanger, même si c’est très informel, c’est là où on découvre les joies et les difficultés de chacun et cela relativise ses propres joies et difficultés.
Ce que je retiens, c’est qu’on est sur le web comme on est dans la vie, contrairement à ce qu’on veut nous faire croire où ce que l’on croit nous-même. Je suis frappé de l’abandon des pseudos sur internet, qui étaient très à la mode il y a dix ans.
Le fait d’avoir une rencontre nationale permet d’entendre les besoins de chacun et c’est important pour un diocèse de mieux comprendre les attentes des paroisses ou des communautés religieuses. Car même s’ils ne sont pas exprimés dans le cadre de notre diocèse, cela peut nous servir. J’apprends beaucoup en les écoutant. Cela m’ouvre l’esprit.
Cette année, la problématique du week-end s’est orientée davantage sur la communication de l’Eglise de façon générale que sur des questions techniques. On gagnerait, je pense à y inviter des membres de conseils pastoraux pour que les différents membres des paroisses et diocèses y travaillent tous ensemble (webmaster, responsables pastoraux, communicants…).

« Une Eglise dans l’air du temps »

C’est la premières fois que je viens au week-end des Tisserands. C’est vraiment extraordinaire de pouvoir rencontrer des gens qui ont la même vocation que nous dans leur diocèse. On voit qu’ « on n’est pas tout seul » et que finalement ca bouge beaucoup !
On pourrait croire que l’Eglise est un peu « vieillotte » or, elle est bien dans l’air du temps. Elle ne stagne pas au niveau de sa communication. Elle est très soucieuse des réseaux sociaux et des nouveaux moyens de communication.
Pour aller plus loin, cela serait intéressant je pense d’observer ce qui se fait chez d’autres religions, ou de regarder les stratégies de communication des entreprises par exemple.

« Une vraie communauté »

C’était ma première rencontre des tisserands et j’ai adoré. C’est passé à une vitesse folle. Malheureusement je n’ai pas pu assister à tous les ateliers qui m’intéressaient.
Je repars avec une solution à un problème technique, avec des arguments sur l’importance des réseaux sociaux, la manière de les utiliser pour établir une stratégie de communication.
Je suis venue pour avoir des réponses pragmatiques et j’ai découvert plus que ça : une communauté avec qui je partage les mêmes problématiques, et qui considère qu’internet n’est pas secondaire.

« Rencontrer ses pairs »

J’ai la chance de venir depuis 12 ans et tous les ans, c’est toujours un plaisir. Au-delà des interventions et des ateliers, le plus important je trouve est de pouvoir rencontrer nos pairs, nos homologues des autres diocèses, mouvements, services… De savoir comment les autres fonctionnent dans leur travail (« Toi tu es à plein temps ? à mi temps ? Comment tu fonctionnes ? les relations avec ton évêque ? comment ca marche dans ton diocèse ? les relations avec les mouvements ? etc.) Ces échanges là sont toujours riches parce que souvent, quand on est dans son diocèse, on est un peu seul à travailler toute l’année.
L’intervention de Nathalie Becquart remettait bien en perspective cette nouvelle culture des réseaux sociaux dans laquelle nous sommes tous plongés. Comprendre que les pratiques sur les réseaux sociaux ne sont pas si éloignés que ça des valeurs évangéliques m’a particulièrement interpelé. A nous de prendre les choses à bras le corps !
J’ai été également sensible à la réflexion sur comment créer une communion entre tous les sites internet qui existent à l’intérieur d’un diocèse. Chez nous par exemple, la pastorale des jeunes est très dynamique sur internet et les réseaux sociaux. Comment faire pour qu’il n’y ait pas de coupure entre les deux publics (sites réservés aux jeunes et site du diocèse) mais créer une dynamique diocésaine de l’internet commune ? C’est une vraie question.

« Une nourriture pour l’année »

Ce week-end me nourrit pour l’année très honnêtement. Ca permet de faire des rencontres, ca permet de se mettre à niveau, de regarder les éléments auxquels il faut porter l’attention dans l’année. Et partager avec autant de personnes c’est très enrichissant, on se sent moins seul !
J’ai trouvé que les tables rondes étaient vraiment passionnantes.
Les ateliers ont été rallongés et je pense effectivement que c’est un plus car ca permet une formation un peu plus poussée.

« Que du bonheur »

Cela fait 6 ans que je viens. Il y a beaucoup de renouvellement cette année. Chaque année, ca me fait rebondir car c’est plein d’ouverture. Quand on est dans nos diocèses et nos paroisses, on est un peu isolés. Quand on vient ici, on capte plein de choses, je ne sais pas ce que je vais en faire à l’arrivée mais c’est du bonheur. Rien que pour ca, ca vaut le coup de venir ici. C’est vraiment une captation de plein de choses.

A travers des interventions en plénière, des ateliers ou encore des « speed-meetings », cette 12ème rencontre des Tisserands a permis de partager sur les enjeux de la présence de l’Eglise sur les réseaux sociaux : pourquoi être présents, comment, quelle (r)évolution les réseaux sociaux nous invitent-ils à faire ?… Cette rencontre a également favorisé le partage d’expériences concrètes et permis de tisser des liens, notamment lors de la soirée proposée cette année par Technologiae. Retour sur cette rencontre dense et dynamisante à travers quelques témoignages.