window.cefAsyncInit=function(){ CEF.initNavigationBar({site_search:true,share_links:true,add_top_margin:false,with_animation:true,scrolling_bar:true}) }; (function(){ var e=document.createElement('script');e.async=true;e.src='https://recherche.catholique.fr/api/cef/tisserands.js';document.getElementById('cef-root').appendChild(e) }());

Facebook, Twitter représentent-ils un plus, une valeur ajoutée au site diocésain ?

Images facebook twitter tisserandsÊtre présent sur internet aujourd’hui ne signifie pas seulement avoir un site : les possibilités offertes par les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisées.

• Que permettent les réseaux sociaux en plus d’un site ?
• Comment rendre complémentaires le site et les réseaux sociaux ?
• Faut il impérativement être présent sur ces réseaux ?
L’enjeu reste avant tout d’être là où sont les gens.

 

 

L’apparition du web 2.0 et le développement des outils de partage d’information, dont les réseaux sociaux, ont contribué à modifier les rapports entretenus par les internautes avec les sites institutionnels classiques. Aujourd’hui l’instantanéité de
l’information sur Twitter et les partages de photos sur Facebook ou Instagram par exemple, démultiplient les canaux d’information et donc d’annonces. Véritables médias web, tous les outils sont-ils utiles à nos sites diocésains ? Ont-ils une valeur ajoutée ? Jusqu’où démultiplier sa présence sur ces réseaux ?

Remarque: ce document traitera uniquement des réseaux Facebook et Twitter.

Quelle information pour quel canal de diffusion ?

• Facebook : l’impact du visuel

• Intérêts : partager des photos, vidéos, liens vers le site diocésain, événements… et aussi partager des contenus d’autres pages Facebook proches de la vie diocésaine ou de l’Eglise en général, en cherchant l’interactivité.
• Public touché : Facebook touche désormais toutes les couches de la population, en termes de pyramides des âges notamment.
• Enjeu : que les internautes « likent » les statuts que vous mettez en ligne, les partagent avec leur réseau. Cela a pour effet de démultiplier l’information dans d’autres cercles.
• Risques : les internautes ne vont pas forcément aller « hors » de Facebook pour lire un texte sur le site diocésain, en revanche tous les contenus accessibles dans l’environnement Facebook sont à favoriser.
• Ce qui marche : les albums photos.

Exemple : la page Facebook des jeunes à Paris propose au lieu d’un simple lien vers un article de son site l’insertion de l’image illustrant son article sur Facebook et ajoute un lien vers le site. Le poids du visuel est plus invitant.

  • Twitter : 140 caractères pour partager la vie de votre diocèse

• Intérêts : partager des statuts en 140 caractères maximum, en privilégiant l’immédiateté, par exemple en faisant le « live tweet » d’une rencontre.
• Public touché : de plus en plus de jeunes, qui quittent Facebook au profit de Twitter ; des journalistes et des communicants qui cherchent l’information immédiate.
• Enjeu : être retweeté, pour être lu par d’autres cercles.
• Risques : lasser ses « followers » en publiant trop de messages.
• Ce qui marche : l’information insolite et l’effet scoop/buzz.
Exemple : les diocèses présents sur Twitter ont chacun un positionnement différent. A Lyon le choix est fait en terme éditorial de proposer un événement par jour, issu de l’agenda en ligne, sur le compte Twitter. A Lille ou à Paris, ce sont les actualités diocésaines qui sont diffusées via Twitter.

Comptes institutionnels vs comptes personnels

Tant sur Facebook que sur Twitter se côtoient des comptes institutionnels et des comptes personnels. Ces outils étant basés sur l’idée d’une communauté, si cette communauté est inexistante ou distante dans la vie réelle, le lien avec l’entité
institutionnelle ne pourra être investi.

A Lyon par exemple le compte personnel de la responsable communication a plus de 2 000 followers, quand le compte institutionnel en a plus de 1.000 et celui du directeur de cabinet du cardinal Barbarin plus de 4.000. Dans le même cas, le Vatican compte plus de 1.400 followers quand le compte Pontifex FR en a plus de 200.000.

Le fait que la parole soit portée par une personne physique l’incarne. Cela implique notamment de gérer des échanges avec ses followers sur Twitter ou ses amis sur Facebook. Il est indispensable de mesurer l’investissement en temps dont on dispose pour gérer ces relations. Si l’on choisit de s’afficher dans un compte personnel comme étant un représentant de l’Église catholique sur ces réseaux, cela engage à la fois à une modération et à une exigence.

Un compte institutionnel, quant à lui, ne rentrera pas forcément dans des rapports interpersonnels. Son positionnement sera donc différent.

Qu’il soit institutionnel ou personnel, un compte doit être animé, il faut faire vivre sa communauté.

Comment valoriser / faire connaître son site diocésain via les réseaux sociaux ?

Si Facebook et Twitter ne remplacent pas un site diocésain, ils permettent à la fois de le promouvoir et d’offrir aux internautes des contenus supplémentaires. La promotion du site diocésain passera par exemple par la mise en avant d’un article sur Facebook ou d’un événement sur Twitter, par le relais d’une vidéo… Il est également utile de faire connaître sa présence sur les réseaux sociaux depuis son site diocésain, en insérant des modules tels que des boutons de partage, des fils d’actualité Twitter…

C’est dans un effet de boucle des différents médias renvoyant l’un vers l’autre que l’information sera démultipliée.

Existe-t-il un effet de concurrence ? de surenchère ? de saturation ?

Il n’y a pas à proprement parler d’effet de concurrence sur les réseaux sociaux, à condition de les utiliser chacun pour leur spécificité. On ne délivre pas le même message en 140 caractères sur Twitter et dans un article sur le site diocésain. Il faut
jouer sur la complémentarité des messages envoyés aux internautes, en évitant au maximum de faire de la multidiffusion, soit automatique, soit en copier/coller de contenu.

Certains contenus pourront être uniquement diffusés sur les réseaux sociaux, car trop loin de l’actualité du site diocésain.
Dans le traitement de l’information si l’on prend l’exemple d’une conférence, on pourra ainsi :

• Sur Twitter, poster en direct des échanges-clés sous forme de live tweet
• Sur Facebook, mettre en ligne l’album photos de la conférence
• Sur le site diocésain, rédiger un article de retour plus détaillé, en mettant le texte du conférencier par exemple.

Il ne s’agit donc pas de concurrence, mais bien d’être là où sont les internautes, sur les différents réseaux.

En terme de contenu, si l’accent est souvent mis sur l’information, le spirituel peut aussi trouver sa place sur les médias sociaux, à l’exemple des « twitomélies » lancées par Mgr Giraud sur Twitter.

Facebook et Twitter sont de vrais + pour le site diocésain, à condition de :

• Les considérer comme des médias et non comme des réseaux sociaux, c’est-à-dire, déterminer une ligne éditoriale, un planning rédactionnel, s’investir dans les relations avec les internautes, en bordant ces relations grâce à des chartes de modération par exemple.
• Varier les informations sur les différents supports, afin de jouer avec leur spécificité.
• Ne pas se contenter du virtuel : donner à voir, témoigner, inviter à des rencontres réelles.

Article rédigé par Christine Pellat