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Moyens humains, organisation, collaboration

Team personnes ensemble tisserandsTravailler en « mix-média » demande d’investir dans les moyens humains et techniques, de se donner une organisation adéquate, exige un travail collaboratif entre les acteurs concernés, une concertation et/ou des équipes polyvalentes.

 

 

 

 

Au préalable, des orientations claires

Avant de communiquer en « mix-média », il convient d’avoir des orientations claires, des objectifs précis, des priorités. C’est le travail d’un « conseil de la communication » qui réunit décideurs diocésains (évêque ou son représentant) et les acteurs de la communication pour déterminer les priorités de communication qui peuvent être reprise dans le plan de communication.

Dès lors que les orientations pastorales et les priorités sont définies, on peut alors réfléchir aux moyens à y consacrer. Moyens humains bien sûr, mais aussi plan d’investissement pour le matériel, renouvellement régulier des ordinateurs et des logiciels, mise à jour des sites internet, formations, organisation des locaux, adéquation des moyens entre les différents médias (radio, internet, presse écrite). Ce plan d’investissement sera soumis à l’économe diocésain, qui le présentera au Conseil diocésain des affaires économiques. C’est cette instance qui valide un budget annuel. A partir de là seront engagés les différents chantiers qui auront été validés d’un point de vue budgétaire. Même si cela n’est pas encore une pratique courante, fixer un budget prévisionnel est « un outil de pilotage » pour mener à bien les objectifs fixés. On peut ajouter la nécessite de faire une analyse des investissements effectués pour voir si les budgets sont ajustés aux priorités pour le mix-média et d’arbitrer le cas échéant, s’il y a des choix à faire.

Des acteurs formés, compétents et polyvalents

La communication est d’abord un service d’Eglise qui demande de comprendre et de partager le sens de la mission confiée. Mais il y a aussi une dimension professionnelle à honorer. Comme tout métier, être directeur de communication, chargé de communication internet, journaliste, rédacteur en chef,  attaché de presse, responsable de communication interne, maquettiste, community manager…ne s’improvise pas et nécessite une formation initiale ou une pratique professionnelle avérée. De plus, il faut penser à la formation permanente, car les techniques évoluent vite en ce domaine. A ce sujet, il devient difficile de penser qu’un salarié (ou un bénévole) ait une activité unique. Avec le développement des médias numériques qui mêlent textes, images et sons, il est de plus en plus courant d’avoir recours à des personnes polyvalentes, qui sachent écrire un article pour le site internet, réaliser une émission de radio, faire un reportage photo et rédiger un article pour la revue diocésaine.

Une forte volonté de collaboration

Si le diocèse dispose d’une équipe de communication plus importante où des équipes distinctes existent par média, certains postes sont dédiés spécifiquement à celui-ci. En ce cas, travailler en «mixmédia» demande une grande volonté de collaboration et de concertation entre les personnes. Un comité de rédaction « mix-média » régulier permet de voir les collaborations à mettre en œuvre, les angles à retenir pour traiter d’un même sujet ou d’un évènement diocésain.

Une nécessaire proximité

Pour travailler en « mix-média » soulignons la proximité comme un critère essentiel:
– Tout d’abord la proximité de travail entre les décideurs et les acteurs de communication. Un diocèse de région parisienne a installé la communication à côté du bureau de l’évêque. La concertation est simple, quotidienne.
– Ensuite, avoir des locaux communs pour les différents médias, voire des bureaux en « Open space », rendent la collaboration quasi-naturelle.

Soulignons ici une difficulté courante avec les radios diocésaines et les web-TV, qui nécessite des locaux spécifiques. Dans de nombreux diocèses, l’investissement pour la radio est le plus gros budget et celle-ci a tendance à fonctionner en circuit fermé, sans lien opérationnel avec les autres médias diocésains. Installer la communication et la radio dans les mêmes locaux peut fortement aider à dépasser ces difficultés.

Mettre en place des rencontres de concertation et des outils collaboratifs

– Lorsque les équipes de communication sont nombreuses, ou lorsque les acteurs de la communication sont peu nombreux, mais géographiquement dispersé, une rencontre régulière de concertation entre les responsables des médias est indispensable.
– Pour ce faire, on peut avoir recours à des outils de pilotage commun (comme dans l’exemple du diocèse de Lyon). Dans d’autres diocèses, un planning Gmail est utilisé entre les différents médias, ce qui permet d’inscrire la programmation thématique de chacun.

Marc Taillebois
marc.taillebois@poitiers-catholique.fr
7 octobre 2013