Facebook : les conditions de réussite
– Un changement culturel dans la façon de communiquer
→ La circulation de l’information : l’information circule de manière transversale et non plus hiérarchique. Elle est immédiate et demande une forte réactivité.
→ L’acquisition de nouvelles compétences : être présent sur les réseaux sociaux nécessite de se familiariser avec ces nouveaux outils. Cette familiarité naturelle est aujourd’hui présente chez les jeunes, d’où leur nécessaire et indispensable implication dans ce type de projet.
→ Un langage adapté : la présence sur les réseaux sociaux exige une capacité à écrire dans un langage approprié.
Exemple de la page du diocèse d’Evreux : « Une rando déjantée qui donne des clés pour s’engager ! »
→ La capacité à écouter et à dialoguer : l’un des facteurs clés du succès d’une page/groupe sur Facebook repose sur l’écoute de ses membres, la réponse à leurs demandes. C’est le rôle du community manager, nouveau métier apparu dans les entreprises/institutions récemment.
– Une vision globale de la communication, des médias complémentaires
Leur intérêt réside dans la forte audience, la viralité et l’interactivité. Ils s’inscrivent en complément des médias existants : site internet, blog, journal, feuille d’information, mails…
Le web est un réseau de diffusion de l’information par différents moyens, ce qui fait sa puissance. Il est donc utile de disposer de plusieurs outils de diffusion de l’information. Etre présent sur les réseaux sociaux ne signifie donc pas désinvestir les autres terrains internet.Cela implique :
→ de déterminer avant l’ouverture d’une page ou d’un profil les questions du public, du message, de la fréquence de publication et de l’animation éditoriale et de l’organisation à mettre en œuvre. Si tout cela peut être au final très simple, ces questions méritent d’être posées.
→ d’assurer une coordination entre ces supports et une cohérence dans les messages.
-S’appuyer sur un échange d’expériences et une veille permanente
Rien n’est donc jamais figé. Il est donc essentiel de rester en veille et de tirer partie des expériences des autres.
Dans l’Eglise, ce type d’échanges d’expérience se développe, à travers notamment des journées organisées par les services de la pastorale des jeunes, de la communication et des systèmes d’information de la Conférence des évêques de France et la création d’un groupe sur Facebook des administrateurs de pages d’Eglise .« Il faut être au courant des outils de déploiements : il y a une dynamique très rapide sur les réseaux sociaux, et des innovations sans cesse. Twitter, d’une certaine manière, cela existait déjà il y a quinze ans. Cela a pris le relais de MSN qui a pris le relais de Caramail, qui a pris le relais de… Il faut passer plus de temps à effectuer de la veille avec les bons outils, à définir la bonne information à diffuser »
-Modération
Cette maîtrise est réelle à condition de bien paramétrer le profil/page et de prendre connaissance des interactions.(Cet article est extrait de la note « Eglise et réseaux sociaux : quelles opportunités pour l’Eglise catholique ? » de la Conférence des Evêques de France)