Eglise & Twitter : Interview de Pierre Durieux
Pierre Durieux, directeur de la communication du diocèse de Lyon, tweete sous le nom de @ComCardBarbarin.
Il nous donne quelques éléments clefs sur cette communication sur Twitter.
Il nous donne quelques éléments clefs sur cette communication sur Twitter.
Comment le diocèse de Lyon utilise-t-il Twitter ?
Quand le diocèse s’est lancé sur les réseaux sociaux, j’ai décidé d’initier un compte Twitter, au titre de ma fonction de directeur de la communication, en visant spécialement les relations presse. Ce compte est aujourd’hui suivi par plus de 700 abonnés parmi lesquels environ 150 journalistes et blogueurs influents, des prescripteurs.
Je ne peux pas envoyer à ces journalistes des communiqués de presse deux fois par jour, mais des tweets oui. Ce sont eux qui sont demandeurs (puisqu’ils se sont abonnés), ce qui dans le domaine des relations presse est assez rare. Je peux les « nourrir » régulièrement de petites informations et leur proposer des sujets.
Par exemple, cet été, j’ai tweeté le lieu et l’heure du départ des bus lyonnais aux JMJ, sujet pour lequel je n’aurais pas fait de communiqué de presse. Le lendemain, deux médias nationaux se sont déplacés pour assister au départ des jeunes et réaliser un sujet.
Je ne peux pas envoyer à ces journalistes des communiqués de presse deux fois par jour, mais des tweets oui. Ce sont eux qui sont demandeurs (puisqu’ils se sont abonnés), ce qui dans le domaine des relations presse est assez rare. Je peux les « nourrir » régulièrement de petites informations et leur proposer des sujets.
Par exemple, cet été, j’ai tweeté le lieu et l’heure du départ des bus lyonnais aux JMJ, sujet pour lequel je n’aurais pas fait de communiqué de presse. Le lendemain, deux médias nationaux se sont déplacés pour assister au départ des jeunes et réaliser un sujet.
Comment le nom du compte a-t-il été choisi ?
J’ai voulu un compte qui soit à la fois personnel mais qui porte aussi le nom du cardinal Barbarin : cela me laisse plus de liberté de parole, tout en conférant à ce compte une certaine légitimité. En ce sens, un compte seulement institutionnel ou seulement personnel serait moins attrayant… La question du nom est une vraie question, à bien réfléchir.
Comment ce compte Twitter s’articule-t-il avec les autres médias du diocèse?
Sur des événements importants, les différents médias communiquent tous en même temps. Mais le but n’est pas de décliner les mêmes sujets sur Facebook, Twitter et ailleurs. Pour moi, ça n’aurait aucun intérêt de tweeter toutes les activités du diocèse et tous les articles du site diocésain.
Avec le compte Twitter, je m’attache à valoriser les grandes actualités du diocèse et celles qui justement ne pourraient pas trouver leur place sur le site diocésain. J’aime relayer des informations qui ne sont pas encore publiées sur internet, car elles sont véritablement nouvelles. Sur Twitter, il y a une certaine prime à la nouveauté.
Avec le compte Twitter, je m’attache à valoriser les grandes actualités du diocèse et celles qui justement ne pourraient pas trouver leur place sur le site diocésain. J’aime relayer des informations qui ne sont pas encore publiées sur internet, car elles sont véritablement nouvelles. Sur Twitter, il y a une certaine prime à la nouveauté.
Avez-vous des bonnes pratiques sur Twitter à partager ?
Sur Facebook, on peut « draguer » les gens : on va voir un profil, on lui demande d’être son ami. Sur Twitter, on ne peut pas. Les gens s’abonnent à vous uniquement parce que vous publiez de l’information intéressante ou parce que vous les faites exister.
Un mot de conclusion ?
Lyon n’est pas un petit diocèse ! Ce que je partage peut probablement s’appliquer en partie à la CEF et à des grands diocèses, mais probablement pas à tous. En tout cas, il faut savoir se lancer, y consacrer un peu de temps quand même, et y prendre goût !